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Image de l'auteurHorst Schauer

Vers le Nil


C'est parti pour le Nil ! Il nous accompagnera pendant de nombreux mois. Ce fleuve mystique dont les eaux ont permis l'émergence des hautes cultures d'Égypte et de Nubie. L'artère vitale de l'Afrique orientale.



En Tunisie, la côte méditerranéenne nous a accompagnés pendant un certain temps. Nous ne reverrons la mer sur notre parcours qu'en Afrique du Sud.


Au moment où j'écris ces lignes, de nouvelles informations de seconde et troisième main continuent d'affluer sur la difficulté actuelle de traverser l'Égypte.


La mise au point


Après le prologue, le respect pour la distance à parcourir a encore augmenté. Comment allons-nous concilier les nombreuses nouvelles impressions et notre travail quotidien avec la tête en Europe, la logistique et la communication ? Les conditions changent constamment et il ne reste plus grand-chose du plan initial.


Notre bus, que nous avons spécialement transformé pour notre voyage de reportage, restera en Europe pour la prochaine étape. À la place, nous louerons une voiture en Égypte. Cela signifie : moins de bagages et, avec l'équipement, concentration sur l'essentiel. Il reste la recherche permanente d'un itinéraire judicieux et d'hébergements.


Et pourtant, la course est suffisamment fatigante. J'écoute constamment mon corps pour savoir où ça fait mal, où la douleur se développe, comment les muscles et la circulation réagissent. La technique de communication dont nous nous entourons exige constamment des mesures quelconques. Je me sens déterminé de manière étrangère. La technique veut me dicter comment suivre le chemin que j'ai pourtant choisi moi-même.


Il y a une différence entre participer à une course organisée et l'organiser.

A cela s'ajoutent les problèmes administratifs que nous réservent les Etats que nous traversons. Malgré toutes les difficultés et les insuffisances, il faut aussi affûter en permanence le cœur de notre entreprise, à savoir fournir un reportage aussi objectif que possible sur la vie dans la région traversée.


Comment informer sur l'art, la culture et la société ?


La manière dont nous rendons compte du pays, des gens et de la culture dépend du hasard et de l'itinéraire. Bien sûr, nous prenons soin de visiter les principaux témoignages du passé. De même, lors de la phase de recherche, nous avons reçu des adresses avec lesquelles nous entrons en contact. Mais la plupart de nos contacts se font en passant, pendant et autour de la course. De ce fait, les opinions de nos interlocuteurs ne sont pas pré-filtrées, mais ne sont pas non plus représentatives.


Nous essayons, dans la mesure du possible, de laisser aux partenaires la possibilité de se faire leur propre idée, afin que nos rapports n'agissent pas comme des filtres. Bien sûr, nous décrivons aussi nos impressions. Le titre au-dessus de ces blogs devrait être : "Mareike et Horst vivent l'Afrique".


Pourquoi ne pas avoir continué tout de suite ?


Outre les défis logistiques en constante évolution, des problèmes de santé se sont manifestés à notre retour et nécessitaient une clarification. Bien que tout ne soit pas à nouveau idéal, nous pouvons maintenant oser franchir la prochaine étape. Nous vous tiendrons informés.



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